Les saveurs de l’enfance, le sucré amer, l’innocence, la violence… Le travail de Vassia démarre du bonbon et de petits objets ramassés pour finir en assemblages mêlant des formes minérales et photographies de famille.
Cette année les troisièmes travaillent sur le Monochrome.
Cette thématique est commune à notre atelier et celui du design textile de l’ARBA.
S’en suivra un workshop de recherche et collaboration entre les deux ateliers et une exposition au printemps.
Nous avons proposé aux étudiants qui étaient un peu égarés au début, de choisir comme point de départ un objet coloré.
Ci-dessous le travail d’Olivier Sleczka qui est parti d’un tapis de déménageur.
Le monochrome induit aussi la distance.
De loin un tas grisé, de près des câbles de toutes les couleurs….
Des longueurs de polystyrène enroulées entre deux poteaux permet la séparation de l’espace mais devient aussi une surface intéressante.
De loin un rectangle blanc, de près une accumulation d’intérieurs de transistors…
A voir à la biennale d’art de Louvain-la-Neuve jusqu’au 18 novembre.
Phosphenes – fumigènes et couleurs: Ann Veronica Janssens – performance de La Monte Young – les froissages planes et le cube RVB : Tauba Auerbach – sculptures de pigments: Anish Kapoor.
Josh Smith: le geste des peintures à multiples couleurs se retrouve dans les monochromes – peintures brutes et couleurs pures: Tal R.
La couleur devient sensation: les grandioses installations de James Turell et le film colorisé de Nosferatu (1922 – F.W. Murnau).
http://www.youtube.com/watch?v=Fay_SoxvxUo
Le Noir et Blanc, Grayscales: Thierry De Cordier – Richter – Rafal Bujnowski – animaux albinos.
Semaine intensive d’atelier au 75.
Aujourd’hui nous avons projeté des images en rapport avec notre thème de l’année: RESTE LA COULEUR – Le Monochrome.
Dans ces diaporamas, nous avons tenté d’explorer quelques pistes de ce que peut être un Monochrome.
Selon la définition de wikipédia, un Monochrome décrit une peinture, dessin, photographie d’une seule couleur ou d’une teinte.
En font partie entre autres: les images Noir et Blanc, le Grayscale (et des méthodes photographiques comme le daguerreotypes, ambrotypes, tintypes), les images sépia, les cyanotypes, une couleur et ses dégradés allant du foncé au clair.
Ci-dessus: La photo, le grayscale: Daguerreotype – les peintures “grayscale” de Luc Tuymans.
Ci-dessus: La couleur et sa symbolique: Kara Walker.
Le monochrome pour uniformiser: Mc Collum et Nevelson.
Ci-dessus: La couleur pour parler d’espace, d’échelle: les espaces “négatifs” et les moulages teintés par la matière originale de Rachael Witheread, la répétition, l’uniformisation: Mc Collum, la couleur et le rapport à la proximité: Richter, les formes de tissus teints: Tuttle.
La couleur provoque l’émotion dans les grandes toiles de Rothko.
L’utilisation d’une couleur et sa complémentaire: Nan Goldin, Seurat, Hockney.
La couleur envahit l’espace: Magdalena Jetelova, Anthony Gormley.
La couleur et ses dégradés: Joseph Albers, Sylvie Fleuri, Rothko, Tony Cragg, la chapelle de Rothko, les bouteilles de Tony Cragg.
Ci-dessus: La couleur devient physique à travers des jeux de perspective et espaces colorés: Josef Albers, Dan Flavin, Jenny Holzer.
Mais aussi le nacré, les couleurs interférentielles, l’hologramme, le camouflage digitale MARPAT dont les différents tons brouillent la visibilité et rendent difficile l’estimation de la distance à la quelle se trouve le soldat.
Les “Dazzle Ships” (Dazzle signifiant « embrouiller » en anglais) dont le camouflage disruptif Noir et Blanc était destiné à protéger un navire des tirs d’artillerie et de torpilles, en empêchant l’adversaire d’estimer avec précision sa position et son cap.