Et voilà… c’est la rentrée 2012!
Avec pour titre: “TISSER LA COULEUR”.
En effet, nous mènerons une réfléxion autour de ce thème pendant les prochaines deux années et, en collaboration avec l’atelier Design Textile de l’Arba, cette recherche culminera avec une exposition collective.
Beau projet!
Donc voici un premier pas pour les futurs premières: peintures d’observation à partir d’un nid et d’une balle magique.
On a tout ce qu’il faut pour être bien: de la bière et des loukoums, des chaussures rouges et bien sûr nos musiciens VIP Jim et Jimmy.
C’est le grand jour pour les étudiants. Les 1eres et 2emes années accrochent dans l’atelier, les 3emes années à la Mediatine.
Nos invités de jury sont: France Marichal, Jacky Lecouturier, Luc Dethieu, Michel de Raemaeker, Olivier Pesret et Stephan Goldrajch.
Sélection, préparation, finition.
Dernière ligne droite pour les 3emes…
Maïté explore le pigment, Myrto passe au vert, Emilie coule du plâtre et l’utilise comme support pour ses souvenirs, Kunbo suit le fil.
3eme jour: Stephan précise son propos et ‘illustre à travers un diaporama d’artistes qui ont un travail engagé.
Artistes:
Tino Seghal – Jean-Philippe Convert – Francis Alÿs – Hans Haacke – Jef Geys – Lygia Clark – Renzo Martens
Et deux animations…
http://www.youtube.com/watch?v=PKBGkpZotXw
Les croyances dans l’art.
1: créer une nouvelle société
Nous recevons Stephan Goldrajch pour un workshop de 3 jours sur le thème de la croyance dans l’art.
Stephan débute la journée par une petite présentation de son travail de sculpture, vidéo et performance, qu’il définit comme de l’art socio-politique.
Ensuite il nous parle de plusieurs notions présents dans son travail: l’histoire, le mythe et la croyance, ainsi que la recherche du bonheur et la tentative de créer de nouvelles sociétés.
Nous partons ensuite faire une petite balade dans la cité-jardin Kapelleveld (Chapelle aux champs) qui se trouve près de notre école et qui doit son nom à la Chapelle de Marie-la-Misérable, elle aussi toute proche.
Stephan demande aux étudiants de construire un magasin et d’y installer le matériel nécessaire pour la création et montage d’une exposition. Ils doivent également inventer une monnaie (baptisé le Pecu) qui servira pour acheter le matériel.
2eme étape
Stephan divise les étudiants en 2 groupes, les riches et les pauvres.
Les Riches reçoivent un budget de départ de 20 Pecu et 10 Pecu par leur sponsor, une marque de vin “Vin divino”.
Les Pauvres reçoivent un budget de départ de 5 Pecu et 10 Pecu par leur sponsor, une boîte de thon.
La contrainte pour les 2 groupes est d’utiliser seulement les couleurs et le graphisme des étiquettes de leur sponsors, à savoir les couleurs primaires pour les Riches, le noir et le blanc pour les Pauvres.
L’atelier est délimité en 2 espaces, les Pauvres doivent exposer derrière un paravent sans lumière et sans murs, les Riches peuvent profiter du reste de la pièce.
S’en suit une intense journée de discussion et création avec pour échéance un vernissage à 16h00 pour lequel ils doivent réfléchir à la communication et à l’accueil.
Durant le vernissage, chaque groupe explique son travail.
Une mise en commun des reflexions mène à une discussion entre les étudiants et les visiteurs qui doivent voter pour la meilleure présentation.
Passage en revue pour les 3emes.
Sarah voyage dans le grand format et l’aquarelle, Kunbo se lance dans la construction, Myrto tire des fils et forme des réseaux, Demet fait corps avec la peinture et Nathalie titille la visibilité.
On est content d’avoir pu accueillir Julien Meert cette semaine dans l’atelier.
Après une petite introduction sur le sujet Julien nous a montré des peintres qu’il admire et dont le travail comporte entre autre une dose d’humour : David Shrigley, Chris Johanson,Walter Swennen, Misaki Kawai, Donald Baechler, Philip Guston, Tal R, Jonathan Meese, Albert Oehlen, Michael Swaney, Jerome Bosch, Max Ernst, Miro ont défilés.
Voici l’exercice demandé:
Chaque étudiant écrit sur un petit papier les élèments suivants
1 objet du quotidien
1 outil pour peindre autre que le pinceau
1 couleur
1 personnage de BD ou de dessin animé de son enfance
1 forme géometrique
1 chiffre de 1 à 10.
Tous les papiers on été mélangés dans un pot et chaque étudiant a pu en tirer 6, il y avait donc parfois des doublons dans les familles de mots comme par exemple dans le cas ci-dessous où figure 3x le mot vert.
Le but du travail était de faire le plus de propositions différentes en utilisant les mots comme des contraintes physiques et esthétiques.
rond – huit – vert – vert – vert – main
cercle – carré – doigt – tasse – bleu
Passage en revue et discussion en fin de journée.
Merci à tous pour votre participation enthousiaste!
