Suite et fin.
Category: workshop
“Tisser la couleur” est un projet de recherche les ateliers de Peinture Le 75 et ARBA Textile Design, qui donnera lieu à une petite exposition à la MAAC rue Chartreux, le vendredi 9 et samedi 10 mai.
Le Workshop s’est déroulé le 18 et le mercredi 19 février à la centrale électrique.
Consignes pour cette recherche commune:
Workshop d’une heure et demi avec Richard Prospero, ancien champion de Karaté, professeur de Karaté et Kikô.
Le kikô est basé sur le Qi Gong chinois (technique énergétique), c’est une gymnastique de santé qui entretient le corps et l’esprit.
Lors de la pratique du Kikô, on visualise le mouvement, ceci aide à une meilleure compréhension du corps, du mouvement et de l’espace.
Par des séries d’étirements le Kikô aide à la conscientisation du corps et du mouvement: d’où part-il et où va t’il?.
Comment cette attention sur la posture et la masse du corps, l’observation de l’apesanteur et du geste influence-t’il la pratique du peintre, le rapport à la peinture?
Richard a cité en référence, le film de Sacha Guitry ” Ceux de chez nous ” 1952, où il filme Renoir vieux, les mains bandées, avec des pinceaux glissés sous les bandages pour pouvoir peindre. Il ne peint plus avec la main mais avec son bras et son tronc, pratiquant ainsi du Kikô sans le savoir.
Workshop Indigo
Workshop de 2 jours sur la teinture végétale “Indigo” par Denise Biernaux de la galerie Les Drapiers.
Avec présentation et brève historique de la couleur Indigo, monstration de tissus: Mao et Afrique, démonstration du mélange et essais à la teinture.
Recette pour tissu à base végétale pour 5/6L d’eau
Mix 1
200 ml d’eau à 50°C + 1 C.S de pigment Indigo + quelques gouttes d’alcool dénaturé (pour éviter les grumeaux) – mélanger.
Mix 2
200ml d’eau à 50°C + 2 C.S de potasse (pour rendre basique) – mélanger.
Mélanger Mix 1 + Mix 2 doucement
Attendre 20 min et déposer délicatement dans la grosse bassine d’eau à 50°C.
Workshop avec Céline Prestavoine.
Louise Bescond au 75
3 jours de workshop intensif, haut en couleur et technique, avec la relieuse Louise Bescond.
Les étudiants de la section Images Plurielles et Peinture, toutes années confondues, se retrouvent dans la grande salle du 75 pour s’essayer à différentes reliures.
Premier jour
Reliure en 8 avec jaquette à rabats, Reliure Japonaise à soufflets, Dos carré collé avec couverture à rabats, une couture à point long avec couverture à rabats.
Deuxième jour
Emboîtage
Troisième jour
Finitions et un bonus: reliure apparente “couture Copte”.
Le matériel de reliure (carton, toile, et papiers “kansas”, celui que nous avons utilisé pour les gardes de couleurs de l’emboîtage, le fil n°40, ainsi que la colle planatol et les aiguilles) s’achètent soit chez
Norro
rue Mignot-Delstanche 72
1050 Ixelles
02 344 97 28
(c’est une simple maison, et non un magasin avec une devanture, il faut sonner à “bureau”)
ou bien chez
Wilbertz et Delcorde
avenue Sleeckx 44
1030 Schaerbeek
02 242 74 00
Les deux sont ouverts du lundi au vendredi, de 9h à 12h30 et de 14h à 18h.
On trouve aussi la colle Planatol, des cartons et des coupons de toile chez Schleiper.
Workshop Reliure.
3eme jour: Stephan précise son propos et ‘illustre à travers un diaporama d’artistes qui ont un travail engagé.
Artistes:
Tino Seghal – Jean-Philippe Convert – Francis Alÿs – Hans Haacke – Jef Geys – Lygia Clark – Renzo Martens
Et deux animations…
http://www.youtube.com/watch?v=PKBGkpZotXw
Les croyances dans l’art.
1: créer une nouvelle société
Nous recevons Stephan Goldrajch pour un workshop de 3 jours sur le thème de la croyance dans l’art.
Stephan débute la journée par une petite présentation de son travail de sculpture, vidéo et performance, qu’il définit comme de l’art socio-politique.
Ensuite il nous parle de plusieurs notions présents dans son travail: l’histoire, le mythe et la croyance, ainsi que la recherche du bonheur et la tentative de créer de nouvelles sociétés.
Nous partons ensuite faire une petite balade dans la cité-jardin Kapelleveld (Chapelle aux champs) qui se trouve près de notre école et qui doit son nom à la Chapelle de Marie-la-Misérable, elle aussi toute proche.
Stephan demande aux étudiants de construire un magasin et d’y installer le matériel nécessaire pour la création et montage d’une exposition. Ils doivent également inventer une monnaie (baptisé le Pecu) qui servira pour acheter le matériel.
2eme étape
Stephan divise les étudiants en 2 groupes, les riches et les pauvres.
Les Riches reçoivent un budget de départ de 20 Pecu et 10 Pecu par leur sponsor, une marque de vin “Vin divino”.
Les Pauvres reçoivent un budget de départ de 5 Pecu et 10 Pecu par leur sponsor, une boîte de thon.
La contrainte pour les 2 groupes est d’utiliser seulement les couleurs et le graphisme des étiquettes de leur sponsors, à savoir les couleurs primaires pour les Riches, le noir et le blanc pour les Pauvres.
L’atelier est délimité en 2 espaces, les Pauvres doivent exposer derrière un paravent sans lumière et sans murs, les Riches peuvent profiter du reste de la pièce.
S’en suit une intense journée de discussion et création avec pour échéance un vernissage à 16h00 pour lequel ils doivent réfléchir à la communication et à l’accueil.
Durant le vernissage, chaque groupe explique son travail.
Une mise en commun des reflexions mène à une discussion entre les étudiants et les visiteurs qui doivent voter pour la meilleure présentation.